SUR MON CHEVET
J'admire cet homme et j'aimerais bien que nous allions faire un stage aux Amamins.
Tout son parcours est écrit dans ce livre. J'admire aussi sa femme qui par amour ( et conviction également ) a quitté un emploi à PARIS pour le suivre dans les Cévennes, région très rude. Gérard , que la vie parisienne déprimait, en 1974 voulait retourner à Linières pour élever des moutons , La Parisienne que j'étais ne se voyait pas vivre cette vie paysanne Nous nous sommes donc arrêtés en chemin à Coulanges.
"La structure pyramidale s'impose comme option fondamentale du système jusque dans le microcosme avec la hiérarchie de l'avoir, du pouvoir et de l'oppression. Celle-ci repose sur nécessités de plus en plus superflues qu'elle invente, justiifie et propage indéfiniment. Elle implique surtout la création de besoins sur les seules bases marchandes pour un profit illimité ; elle stimule la société de consommation dans une ambiance artificielle de pénurie et de manque au coeur de l'abondance..........
L'idéologie technico-scientifico-marchande a donné à l'argent une prépondérance et un pouvoir absolu sur le monde. L'argent est pourtant une belle invention qui a rationalisé le troc ; il a une valeur incontestable lorsqu'il représente le travail et la créativité humaine ou des biens vitaux. Aujourd'hui , on ne lui delmande pas seulement de satisfaire nos besoins l'égitimes mais nos désirs les plus fous. L'économie est également une invention noble quand elle a pour mission de régulzr les liens et les nécessités entre les êtres humains, et d'instaurer un ordre équitable à la satisfaction de chacun. Observée d'une façon plus objective, ce que nous appelons économie repose sur l'avidité et l'insatiabilité humaines avec un toujours plus stimulé par la publicité. Celle-ci a pour rôle d'exacerber l'insatisfaction, d'entretenir un sentiment de manque, de frustaction permanente et donc d'amplifier le désir de consommation bien au-delà des nécessités.. Les vrais besoins ont une limite naturelle. Le superflu, lui, n'a pas de limite. Il est la cause principale de l'hyperconsommation qui ruine notre planète et empêche que les besoins élémentaires de l'humanité soient équitablement satisfaits."
Sages paroles auxquelles j'adhère. Heureusement nous ne sommes pas dépendants de cette surconsommation et nous vivvons une sobriété heureuse.